ANDRIA CECCALDI
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Né à Vescuvatu, il appartient à une important famille de « principali » du Cismonte (région nord de la Corse).

Il tente d’abord de calmer l’agiatation populaire au début des révolutions corses en 1730, avant de prendre la tête de l’insurrection.

Elu général, il se fait rapidement assister par Luigi Giafferi, qui est son beau-frère, puis Ghjuvan’Francescu Lusinchi vient compléter le trio de généraux qui porte le mouvement.

Andria Ceccaldi convoque le congrès des théologiens qui, en Orezza, déclare « ghjusta è santa » la révolte.

Il résiste à l’intervention militaire génoise, soutenue par les troupes impériales jusqu’en mai 1732 où les corses sont contraints à la reddition.

Emprisonné à Gênes, puis libéré un an plus tard, Andria Ceccaldi et l’abbé Orticoni se rendront à Madrid pour rechercher l’appui de la Couronne d’Espagne (Ceccaldi mourra d’ailleurs dans ce pays en 1741).

Il soutiendra Théodore de Neuhoff.

Le roi lui attribue l’étang de Chjurlinu (c’est le vrai nom de l’étang dit de Biguglia), mais Ceccaldi est de nouveau contraint à l’exil après la chute du Royaume de Corse.

Andria Ceccaldi