ZAMPAGLINU
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Angelo Matteo Bonelli (dit Zampaglinu) est né à Bucugnà en 1728. On le surnomme Zampaglinu à cause de sa petite taille.

Il a 28 ans lorsqu'il rencontre Pasquale Paoli. Ils ne se sépareront plus. Lorsque Paoli est élu général de la Nation Pasquale Paoli sait qu'il peut compter sur cet homme de Bucugnà.

En octobre 1763 il participe à la tentative avortée de Giuseppe Maria Masseria pour s'emparer d'Ajaccio. 3 ans plus tard il participe à l'assassinat d'un officier français portant le nom de Bellouard. Puis il détale et prend le maquis. Il est condamné par contumace à la pendaison.

Après le traité de Versailles, qui donne la Corse à la France, il réapparaît au coté de Paoli. Pasquale Paoli parti, il entre en résistance. La nouvelle puissance enferme et tue, les maquis sont détruits. Les résistants sont appelés les bandits. Dans les années 70 Zampaglinu devient le plus célèbre d'entre eux. On y appelle de ce nom tout Corse qui ne veut ni reconnaître ni se soumettre au gouvernement. Zampaglinu devenu chef de la région de Bucugnà, devient alors l'ennemi public numéro 1 des troupes Royales. En 1778 Zampaglinu gagne Londres où il retrouve Pasquale Paoli, qui mûrit son projet de retour en Corse. Il obtient du duc de Toscane le droit d'asile en 1786, et c'est en 1789 qu'il rejoint enfin la Corse avec son fils.

L'année suivante il accueille le retour de Pasquale Paoli.

L'installation de la garde nationale le fait commandant de la compagnie de Celavu et il parvient a faire élire Napoléon Bonaparte âgé de 23 ans au poste de lieutenant colonel de la garde nationale. Blessé dans le fort de Vizzavona, Zampaglinu meurt les armes à la main en 1796 face aux troupes anglaises. Il avait 68 ans.

Maeva et Ornella, 5C


Le village de Bucugnà