LUIGI GIAFFERI
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Né à Talasani, il appartient à une importante famille de « principali » du Cismonte (région nord de la Corse).

Engagé dans l'armée vénitienne, il devient en 1700 "Noble Douze" (représentant élu du peuple auprès du pouvoir génois).

Il apparaît comme un soutien à la République de Gênes mais il s'engage dans la révolte en 1730. Il en prend la tête en étant élu général avec son beau-frère Andria Ceccaldi et Ghjuvan’Francescu Lusinchi.

Ils convoquent le congrès des théologiens qui, en Orezza, déclare « ghjusta è santa » la révolte.

Il veille à assurer la justice et cherche une aide extérieure par l'intermédiaire d'Orticoni.

L'armée génoise soutenue par les troupes impériales intervient en Corse en 1732 et contraint les Corses à la reddition.

Les chefs corses sont alors emprisonnés à Gênes. Libéré un an plus tard, il devient colonel dans l'armée génoise. Mais il est toujours en contact avec les Corses exilés, notamment Sebastianu Costa.

Une nouvelle insurrection éclate en 1734 et il fait à ce moment là son retour dans l'île. Accompagné par une foule énorme, il rejoint Ghjacintu Paoli dans la pieve du Rustinu. Tous deux sont élus généraux. Puis il soutient Théodore de Neuhoff en 1736.


Mais une nouvelle intervention française en 1738 contraint les chefs corses à la soumission et à l'exil. En 1739, Giafferi s'embarque pour l'Italie à Padulella avec Ghjacintu et Pasquale Paoli.

A Naples, il devient colonel dans l'armée où il meurt en 1745.

Luigi Giafferri